Quand tu arrives de la rive gauche, la descente est plutôt vertigineuse vers le Nervión. Portugalete ne se gagne pas si facilement que ça à cet endroit. Tu te demandes comment ce gros bus est passé par là quand tu crois retrouver une artère un peu plus grosse vers le pont à transbordeur. Quoi le pont ? Je veux dire, on passe par la ruelle là ? Ça passe et ça croise oui. Six par six, un sens et l'autre ; courte attente finalement parce que les rotations n'arrêtent jamais. Ce truc suspendu marche jour et nuit, à peine ralenti par les passages des navires qui remontent parfois vers les usines encore là. Aller vite, se garer, payer en même temps la traversée, plus d'un demi million de bagnoles chaque année!
Et puis lever les yeux...
Qui a traversé le fleuve ici à Portugalete ou à Rochefort sait
la finesse des superstructures et cette élégance : pouvoir lever les yeux et traverser la résille des
câbles et des poutres légères pour aller jusqu'au ciel. Magie véritable pendant le déplacement de la nacelle.
La
seule condition de cette magie c'est la transparence, cette transparence qui en fait toute l'élégance et la véritable
pertinence urbaine. Il y à Nantes des idées qui trainent autour d'une reconstruction. Bon. Les projets présentés parlent de l'occupation là-haut, d'une rue couverte avec un restau... un stupide barreau épais perché en hauteur.
Photographie numérique, Lumix DMC-TZ10, février 2011
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